MANGROVES SACRÉES

Bourian
Bourian
Bourian

Réservoir naturel de biodiversité, la mangrove est une formation de palétuviers des régions côtières intertropicales. Atteignant parfois 30 mètres de hauteur, elle servait de parfait refuge en temps d’attaque ennemi du fait sa densité. C’est pour cette raison que les populations riveraines lui attribuent un caractère sacré. Les racines échasses du palétuvier rouge (Rhizophora racemosa) servent en outre de refuges et de frayères pour la plupart des espèces de poissons. La mangrove constitue également un habitat pour les huîtres. A Houakpè-Daho, l’un des arrondissements lacustres de la Commune de Ouidah, il y existe deux sortes de mangroves à savoir le Rhizophora racemosa et l’Avicennia germinans (Capo-Chichi, 2006 ; Ahouangninou, 2013 ; Tente et al., 2013).  Du fait de leur caractère sacré, ces mangroves sont l’objet de cultes et de rites multiséculaires.

I. IDENTIFICATION DE L'ELEMENT

I. 1. Nom (tel qu'utilisé par les communautés)

En Fongbé : Wéto (Houéto en Xwédah)

I.2. Domaine(s) de classification, selon l’UNESCO

Patrimoine naturel

I.3. Communauté(s), groupe(s) et individu(s) liés à la pratique

Les communautés Xwéda et Xwla installées le long de la lagune de Ouidah.

I.4. Localisation physique

- Lieu(x) de la pratique au Bénin

Commune de Ouidah

- Pratique similaire au Bénin et/ou à l’étranger

La mythologie germanique et le polythéisme celtique semblent tous deux avoir impliqué la pratique cultuelle dans les bosquets sacrés, en particulier les bosquets de chêne (Taylor, John W. (1979). Tree Worship, in Mankind Quarterly, Sept., pp. 79-142. (ISSN 0025-2344). Le livre des morts égyptien mentionne les sycomores dans le cadre du décor où l’âme du défunt trouve un repos bienheureux (Gollwitzer 1984:13). Le Glastonbury Thorn à Glastonbury, en Angleterre est un petit Crataegus monogyna considéré comme sacré par de nombreux chrétiens. On dit qu’il a germé miraculeusement du bâton de la première figure chrétienne Joseph d’Arimathie. En plus d’une signification religieuse et même d’un intérêt scientifique, l’arbre présente un phénomène rare pour son espèce, en cela qu’il ne fleurit pas une fois mais deux fois par an. La deuxième floraison se produit autour de la fête de Noël.

I.5. Description détaillée de la pratique

Deux parties de la mangrove sont sacrées et par conséquent vénérées à Houakpè Daho, un arrondissement lacustre de la Commune de Ouidah. Ce culte à la mangrove dure depuis des siècles. La légende raconte que la première partie de la mangrove formée de palétuviers rouges, tient son caractère sacré du fait qu’elle avait servi de cachette aux habitants de la localité lors des razzias esclavagistes menées par le Royaume de Danxomey d’alors (actuel Abomey).
La deuxième partie de la mangrove quant à elle, abrite l’autel de la divinité ‘’Odi Dagué’’. Cette divinité vénérée par les habitants de la localité depuis des siècles, est une divinité garante de l’ordre social. Elle assure l’ordre et la cohésion dans le village de Houakpè-Daho. Les auteurs ou complices de crimes ou de délit grave seront frappés d’une maladie de cause inconnue face à laquelle, aucun remède ne serait efficace. La seule chance de guérison tient au recours à la divinité ‘’Odi Daguè’’.. Lorsque les fautifs arrivaient à confesser leurs forfaits, ils sont libérés par l’intervention de la divinité. Au cas contraire, ils sont frappés par la mort. Après la confession de la faute commise, une cérémonie est dédiée à la divinité ‘’Odi Daguè’’. Au cours de cette cérémonie, un cabri est utilisée pour symboliser le fautif. Elle est relâchée dans le village après la cérémonie. Quelques temps après, succombe et son cadavre est alors déposé sur l’autel de la divinité dans la mangrove.
Lorsque le fautif décédait faute de repentance, une grande cérémonie est organisée en présence de toute la communauté Xweda le long de la lagune. Elle réunit notamment les populations des villages d’Avlékété, Djègbadji, Toligbé, Azizakouè, Dégouè, Sègningbé, Mèko, Djondji, Hiyo, Houtagbo, Grand Popo, etc… La dépouille du coupable ou présumé fautif est trainée à même le sol autour de la place ‘’Sato’’ (place publique) du village, sept fois s’il s’agit d’une femme et neuf fois d’il s’agit d’un homme. La dépouille est ensuite installée sur l’autel de la divinité ‘’Odi Daguè’’ au cœur de la mangrove. Une dernière cérémonie est organisée pour implorer la pitié de la divinité en faveur de tous les complices et de tous ceux qui ont profité de près ou de loin, consciemment ou inconsciemment, des fruits du délit. Cette cérémonie est cruciale pour calmer la colère de la divinité et éviter qu’elle ne s’en prenne à d’autres personnes complices ou bénéficiaires des fruits du délit.
En dépit de ce que l’on peut imaginer, la divinité ‘’Odi Daguè’’ ne s’en prend jamais à des personnes innocentes. Lorsque par exemple, une personne animée de mauvaises intentions, porte plainte contre une personne innocente auprès de la divinité, c’est le commanditaire qui s’attire le courroux de la divinité. Par an on peut estimer à trois les victimes de la divinité Odi Dagué.
Au regard de la virulence de la divinité qu’elle abrite, cette partie de la mangrove est bien conservée. Aucun habitant n’ose s’y rendre pour mener une quelconque activité. La seconde partie de la mangrove par contre, bien qu’étant aussi conservée, admet des activités humaines telle que la pêche. Cependant, lorsqu’un habitant par inadvertance, coupe de ses essences pour en faire du bois de chauffage, le village entier subit une invasion de moustiques.

I.6. Langue(s) utilisée(s) dans la pratique

Le Xwédah

I.7. Éléments matériels liés à la pratique

Patrimoine bâti

Les mangroves sont les lieux dédiés aux divinités et où se pratiquent des cultes ; elles sont régulièrement entretenues par les populations autochtones. 

Objets, outils, matériaux supports

Quelques éléments utilisés au cours des cérémonies sont :
– Le cabri
– Les nattes en rafia appelées ‘’Kplakpla’’ en vernaculaire
– Le tissu percal appelé ‘’Ala wéwé’’
– L’huile de noix de palme
– Diverses boissons (sucreries, bières, Gin, Sodabi…)
– Les noix de garcinia cola appelées Ahowé ()
– Les gousses de maniguette appelées ‘’ Atakoun’’
– Les noix de Cola acuminata appelées ‘’Vî’’ etc

II. APPRENTISSAGE ET TRANSMISSION DU PATRIMOINE

II.1. Modes d’apprentissage et de transmission

Les anciens et les sages transmettent les savoir-faire liés aux rites et aux cérémonies relatifs aux mangroves aux plus jeunes qui apprennent à leur contact en suivant les cérémonies et en participant activement à leur déroulement. Pour ce qui est de la divinité Odi DAguè, la transmission se fait au sein de la famille Makouwè qui en est le dépositaire. Pour la seconde partie sacrée de la mangrove, plusieurs familles sont impliquées dans les rites, notamment les familles GNIDA, AYIWANOU, HOUNWENOU, HINNOU, AMOUSSOU, DOTONOU, DEKON, LISSASSI, SEDJRO, TOGNIDE.

II.2. Personnes/organisations impliquées dans la transmission

Les anciens en particulier et les grands sages notamment sont les plus habilités à transmettre cette pratique sacrée de génération en génération.

III. HISTORIQUE

III.1. Repères historiques

Avant le XVIe siècle, les populations qui prirent plus tard le nom de Pédah partirent du plateau de Tado, au Togo et vinrent s’installer dans la partie méridionale du plateau d’Allada et sur les rives sud-est du lac Ahémé, autour de la localité de Ségbohoué. De là elles ont essaimé vers le nord en longeant la rive orientale. L’un de leurs chefs de migration fonda la ville de Sahé qui devint la capitale du royaume Pédah à une dizaine de kilomètres à l’est du village d’Adjato-kpa. L’influence des Pédah s’imposa et la plupart des peuples voisins prirent leur langue et quelques-unes de leurs coutumes. Kpassé, le second roi de Sahé fonda à moins de cinq kilomètres de la mer, un domaine agricole qui devint la ville de Ouidah. C’est sur la plage de Ouidah que débarquèrent, au début du XVIIIe siècle, les premiers navigateurs portugais. Bientôt, les comptoirs de commerce des Européens protégés par des forts, s’installèrent à Ouidah pour commercer avec le royaume de Sahé qui s’enrichit rapidement tout comme le royaume d’Allada. Ces réussites suscitèrent la convoitise du royaume fon d’Abomey à 130 kilomètres à l’intérieur des terres, qui commença à s’organiser à la fin du XVIIe siècle pour devenir rapidement un état conquérant. La prise d’Allada, en 1724, par le roi d’Abomey, Agadja préluda à celle de Sahé en 1727.
Malgré la puissance de son armée, les conquérants d’Abomey nourissaient une grande phobie de l’eau. Conscients de cette situation avantageuse, les Xwédah se réfugiaient dans la mangrove à l’approche des envahisseurs. Durant cette période, la survie de chaque communauté dépendait de la croyance aux divinités qu’elles vénéraient. La divinité ‘’Odi Dagué’’ était vénérée et crainte par les habitants qui l’emportèrent alors avec eux durant leur migration vers la côte. Cette divinité étant réputée sévère, les ancêtres l’ont installé un peu à l’écart dans la deuxième mangrove sacrée. Aux temps anciens, les personnes jugées fautives de crimes ou de délits graves étaient systématiquement frappées de mort par la divinité ‘’Odi’’. Après le décès plutôt mystérieux du coupable, les prêtres de la divinité procédaient à un rituel durant lequel ils réveillent le mort pour qu’il confesse son forfait, avant d’être déposé sur l’autel mortuaire dans la mangrove.
Pour certains crimes tels que l’adultère, le vol ou le meurtre, aucune rédemption n’était possible.

III.2. Évolution/adaptation/emprunts du patrimoine

Les rites liés aux mangroves ont résisté au temps ; par contre le culte dédié à la divinité ‘’Odi Dagué’’ a connu des mutations au fil des années. Aujourd’hui, l’on peut implorer la pitié de la divinité et sauver la vie d’une personne fautive si cette dernière est décidée à confesser son forfait. Aussi, aujourd’hui, ce ne sont plus uniquement les deux mangroves sacrées qui sont protégées, mais toutes les mangroves de la lagune via une collaboration entre les villageois et l’ONG ECOBENIN.

IV. VIABILITÉ DU PATRIMOINE ET MESURES DE SAUVEGARDE

IV.1. Viabilité

Vitalité

Les zones humides de Ouidah et notamment les mangroves offrent des potentialités certaines, pour les scientifiques et les naturalistes qui cherchent à comprendre la dynamique et le fonctionnement des écosystèmes complexes comme c’est le cas de la lagune de Ouidah. De ce fait, les zones humides de Ouidah sont considérées, à juste titre, comme un laboratoire de recherches écologiques et sociales. Ces zones pourraient servir aussi d’un support pédagogique pour la sensibilisation et le développement d’une prise de conscience à l’égard de ces zones humides, en particulier et à l’environnement en général. (Source : Plan de gestion des zones humides de la Commune de Ouidah)

Menaces et risques

Bien que la mangrove soit l’objet d’un culte spécial dans la localité de Houakpè-Daho, ces écosystèmes sont aujourd’hui sous une forte pression humaine, du fait de la surpêche, de l’exploitation artisanale du sel, de la coupe du bois de feu et services. Ceinturés dans un tissu urbain de plus en plus pressant et progressivement rongé par les établissements humains, les mangroves de la commune de Ouidah se trouvent plus que jamais fragilisées. Cette situation s’est aggravée par la modification de son régime hydrologique suite aux comblements engendrés par les eaux de ruissellements, auxquelles s’est ajoutée la pratique de la pêche et de chasse. Tous ces facteurs ont eu pour conséquences la perte de la biodiversité. A titre d’exemple, selon les enquêtes de terrain, il y a eu une baisse remarquable d’espèces de poisson et d’oiseaux d’eau en termes d’effectif et de nombre d’espèces durant la dernière décennie.
Le maraîchage est une nouvelle forme de pratique agricole très répandue autour des zones humides de la commune de Ouidah. Dans la pratique de production maraîchère autour de ces zones les populations utilisent beaucoup d’intrants chimiques (engrais chimiques, pesticides, fongicides). Ces produits chimiques appliqués pour la production maraîchère, à l’occasion des pluies ruissellent vers les zones humides et s’infiltrent également dans la nappe phréatique ; entrainant la pollution à la fois des eaux de surface des zones humides et de la nappe phréatique.
Par ailleurs certaines activités des populations occasionnent la pollution de ces zones humides. Il s’agit par exemple du déversement des déchets ménagers aux abords et dans les zones humides ce qui est source de pollution et de comblement de ces milieux.
(Source : Plan de gestion des zones humides de la Commune de Ouidah)

Menaces de disparition

Les zones humides et les écosystèmes terrestres de la commune de Ouidah, comme l’ensemble des écosystèmes de la planète, aujourd’hui sont menacés par le changement climatique. Les indicateurs révélés par la Fao en début d’année 2018, dans son rapport d’inventaire des écosystèmes de mangroves et des zones humides côtières du Bénin (http://www.fao.org/3/i8402fr/I8402FR.pdf) le certifient encore plus. A Ouidah, l’espace que couvrait la mangrove a régressé de 491,53 ha en 2005 à 430,12 ha en 2015, soit une perte de 12%.

La forte dépendance des zones humides au régime des précipitations et à son évolution les rend particulièrement vulnérables à cette nouvelle menace. Pour la région de l’Afrique de l’Ouest, selon les experts sur le changement climatique, il apparaît que la saison sèche devrait être encore plus sèche avec une baisse des précipitations saisonnières. Les précipitations pourraient par contre augmenter en saison humide. Cependant, les zones inondables pourraient s’étendre car l’élévation du niveau de la mer rendra plus difficile l’évacuation des eaux de rivière lors des fortes pluies. Bien qu’aucune étude n’existe sur le sujet, on peut supposer que l’augmentation de la fréquence des événements pluvieux extrêmes accentuera l’érosion déjà présente dans la région et contribuera à altérer la qualité des zones humides. Également, l’accentuation des périodes sèches pourrait quant à elle affecter les débits d’étiage de cours d’eau de la zone et menacer ainsi la pérennité des espèces aquatiques. De même, le risque incendie se retrouvant augmenté du fait de l’allongement de la période sèche, l’ensemble des formations végétales et leur rôle dans la régulation du cycle de l’eau à l’échelle du site se retrouvent menacés, menaçant de fait les zones humides de la commune. A cette menace indirecte sur les ressources en eau, il faut ajouter le fait que les incendies favorisent l’apparition et l’installation des espèces exotiques envahissantes. Celles-ci peuvent freiner voire empêcher complètement la régénération des formations végétales autochtones. Source : Plan de gestion des zones humides de la Commune de Ouidah)

Conflits d’usage

RAS

IV.2. Mise en valeur et mesure(s) de sauvegarde existante(s)

Modes de sauvegarde et de valorisation

Les anciens ont mis en place depuis des lustres, un certain nombre d’interdits afin de limiter les interactions avec la mangrove sacrée et conserver le caractère sacré de ce lieu. Cette croyance repose sur une divinité qui sanctionne en cas de non-respect de ses interdits. Ce processus de sacralisation contribue largement à ralentir la vitesse de destruction de ces écosystèmes.
En plus de cette veille locale, l’Etat et les ONG se mobilisent également pour la sauvegarde et la valorisation de ce patrimoine naturel.

Actions de valorisation à signaler

– Projet de création d’une plantation de bois de chauffe dans l’arrondissement de Gakpé qui vise à fournir à terme, du bois au salicultrice afin de préserver la destruction de la mangrove.
– Projet de Sécurisation et de Restauration des Zones Humides de Ouidah (PSRZH Ouidah) dont l’objectif est de maintenir les fonctions hydrologiques, écologiques et biogéochimiques à travers la suppression des facteurs de pression sur les ressources naturelles des zones humides de Ouidah, la restauration et l’aménagement des habitats naturels de ces zones humides, notamment par le reboisement des zones de mangroves à base de Rhizophora racemosa et Avicennia germinans.
– Projet de Valorisation Ecotouristique des Zones Humides de Ouidah (ProVaEco-ZH Ouidah) dont l’objectif est de valoriser les potentialités écotouristiques zones humides de la commune de Ouidah tout en assurant la création des emplois et de revenus pour l’aménagement de ces zones humides.
– Projet de Développement de l’Agriculture de Conservation des Zones Humides de Ouidah (ProAgriCo-ZH Ouidah) qui vise à mettre en œuvre, un système de culture innovant et adaptable réduisant les effets négatifs sur les fonctions écologiques, hydrologiques et biogéochimiques des écosystèmes humides de Ouidah et qui satisfait les besoins des communautés riveraines.

Modes de reconnaissance publique

– Elaboration d’une stratégie nationale de gestion durable des écosystèmes de mangroves du Bénin et son Plan d’actions (2018-2023) ;

– Elaboration du plan de gestion des zones humides de la Commune de Ouidah

IV.3. Mesures de sauvegarde envisagées

IV.4. Documentation à l’appui

Récits liés à la pratique et à la tradition

Inventaires réalisés liés à la pratique

Bibliographie sommaire

– Tente, A.H.B., Ali, R.K. F. M. et Odjoubéré, J., 2013. Etat des plantations de trois rues de la ville de Ouidah (Bénin). Revue de Géographie de l’Université de Ouagadougou, n°002, 17 p.
– Capo-Chichi, Y.J., 2006. Monographie de la Commune de Ouidah. Cabinet « Afrique Conseil », Bénin, 44 p.
– Plan de gestion des zones humides de la Commune de Ouidah

Filmographie sommaire

Sitographie sommaire

http://www.fao.org/3/i8402fr/I8402FR.pdf

V. PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS, GROUPES ET INDIVIDUS

V.1. Praticien(s) rencontré(s) et contributeur(s) de la fiche

Nom, Fonctions​, Coordonnées​

HINNOU Narcisse,  Prêtre de la divinité ‘’Odi Dagué, 66 48 19 50

Fonctions

HINNOU Narcisse,  Prêtre de la divinité ‘’Odi Dagué, 66 48 19 50

Coordonnées

HINNOU Narcisse,  Prêtre de la divinité ‘’Odi Dagué, 66 48 19 50

V.2. Soutiens et consentements reçus

MÉTADONNÉES DE GESTION

Rédacteur(s) de la fiche

– ZINSOU Modeste
– Hervé ACCROMBESSI
– DJOTON Oluwachéoun Mireille
– TOSSOU Ryan
– AGBLO Laurent
– ADOSSOU Carmel Koffi Rodolphe.

Enquêteur(s) ou chercheur(s) associés ou membre(s) de l’éventuel comité scientifique instauré

Carhel QUENUM : Responsable de l’enquête

Lieu(x) de l’enquête

Date/période de l’enquête

16 Septembre 2021

Date de remise de la fiche

Année d’inclusion à l’inventaire

N° de la fiche

FI_28

Identifiant ARKH