HOXO SISIN (CEREMONIE DES JUMEAUX)

Bourian
Bourian
Bourian

En Afrique et particulièrement au Bénin, les jumeaux sont des êtres vénérés. Ainsi ils sont sujets à de multiples cérémonies depuis leur naissance et même après leur mort physique (les jumeaux ne meurent pas, ils vont chercher du bois). Dans le panthéon vodoun les jumeaux appelés « Hoxo » constituent une divinité transversale. Selon les croyances, les jumeaux accordent prospérité et richesse à ceux qui les vénèrent mais aussi quand ils sont négligés ils provoquent la pauvreté.

I. IDENTIFICATION DE L'ELEMENT

I. 1. Nom (tel qu'utilisé par les communautés)

En fongbé : HOXO SISIN

I.2. Domaine(s) de classification, selon l’UNESCO

Patrimoine Culturel Immatériel

I.3. Communauté(s), groupe(s) et individu(s) liés à la pratique

Communauté des jumeaux et des personnes ago (nées par le siège), Djo (hoxo godokponon) winsi (vient sur le dos à la naissance) et wu (enveloppé dans une poche à la naissance).

I.4. Localisation physique

- Lieu(x) de la pratique au Bénin

Les jumeaux sont vénérés un peu partout dans le Bénin et en particulier à Ouidah.

- Pratique similaire au Bénin et/ou à l’étranger

Les jumeaux sont vénérés un peu partout en Afrique de l’Ouest mais cette pratique est beaucoup plus connue au sud Bénin (Hoxo) au Nord du Bénin CICAA, et Ibéji chez les yoruba du Bénin, et du Nigéria et au Togo (Vénanvis), à Haïti sous la dénomination de « Marassa », au Brésil Ibéji/Saint Come et Damien, à Cuba Ibéji. 

I.5. Description détaillée de la pratique

Selon les croyances locales, vivants morts, les jumeaux représentent des divinités. Lorsque les jumeaux meurent, on dit qu’ils sont allés chercher du bois.
La représentation des jumeaux
Après leur naissance, et bien après les cérémonies de sortie d’enfant, une cérémonie particulière est dédiée aux jumeaux. Cette cérémonie qui se fait sur un autel appelé « Kpédo » en langue fon. Elle consiste en réalité à représenter les jumeaux ainsi nés. Une fois les parents prêts pour la cérémonie ils vont en premier consulter l’oracle, le FA et ainsi déterminer vers qui se tourner pour accomplir la cérémonie. Une fois orientés, ils se rendent chez la personne qui notons est un prêtre ou une prêtresse des jumeaux (Hoho djitô). Cette personne leur fait une liste des éléments indispensables pour la réalisation de la cérémonie. Cette liste varie en fonction des types de jumeaux et leur catégorie est déterminée par l’oracle, des fois par leur ethnie, par exemple les jumeaux sont un peu particuliers. Au nombre des éléments retrouvés lors de cette cérémonie nous avons principalement des cupules à double ouverture (petites jarres) petites jarres particulières représentant tous les jumeaux. Les prêtres se chargent de regrouper tous ces éléments pour les parents. Les dépenses dépendent de chaque aire culturelle. Une fois les éléments rassemblés on adresse une prière à l’endroit des jumeaux avec deux colas, deux ahowés (Garcinia kola) *, deux bouteilles de bière, deux sucreries, deux bouteilles de liqueur, du Sodabi et de l’eau, du tchapalo naturel et des boissons locales, de l’huile de palme, de la farine de maïs, du haricot etc. On envoie ensuite les parents (ils peuvent le déléguer) faire une quête au marché avec les jumeaux.
Pour faire la quête au marché, il faut un habillement spécial :
Nouer un pagne blanc à la poitrine,
Ne porter aucune chaussure,
Parfois elles portent aussi des colliers ou bracelet selon le cas.
Elles doivent garder avec elles (généralement elles sont deux) une calebasse ou un plateau (Gannugbèdjè) comprenant 4 calebasses et une cinquième au milieu contenant de l’huile de palme. Les quatre autres contiennent du haricot cuit rouge aspergé de l’huile de palme. Une fois au marché, on procède à l’achat de poisson frit avec l’huile de palme et l’huile d’arachide, de l’akassa, le tout partagé dans les calebasses. Ce plateau est présenté devant chaque étalage du marché en prononçant la parole « HOXO bio nou we » ce qui se traduit par « les jumeaux vous demandent de l’aumone ». Après quelques heures, le plateau se trouve chargé de toutes les denrées possibles est ramené à la maison et posé sur l’autel des jumeaux. Le principe de cette cérémonie est d’amener les parents à cultiver l’humilité car malgré leur puissance, les jumeaux sont humbles.
HOXO KPE (Autel des jumeaux) / temple des jumeaux
Ensuite la prêtresse des jumeaux de la ville où se déroule la cérémonie rejoint l’autel des jumeaux. Dans le cas de Ouidah, l’autel de la ville encore appelé TOHOXO XO est dans le marché Zobè.. L’autel des jumeaux sujet de la cérémonie peut alors être réalisé à l’endroit qui sera désigné au préalable par le FA Une fois réalisé, l’autel doit être alimenté quotidiennement à l’huile de palme. Cette cérémonie est aussi destinée aux enfants nés par le siège (Agossou ; Agoï). Tout jumeau venu seul est considéré comme plus puissant que ceux venus à deux au moins. Ces derniers sont considérés comme supérieurs aux jumeaux.
La disparition ou renaissance des jumeaux
Selon les croyances au cas où un jumeau décède (Eyi zun/ Eyi Naki bagbé ce qui se traduit par « il est allé chercher du bois ») s’ajoute alors une autre cérémonie au cours de laquelle ce dernier renaît. Comme pour la première, c’est grâce au Fâ (oracle) qu’on détermine où se fera la cérémonie et dans quel bois l’enfant renaîtra. Une fois la consultation faite, le prêtre chargé de la cérémonie donne la liste des éléments nécessaires à la cérémonie au cours d’un petit rituel : le kinyiyi. et il leur dit les éléments qu’ils doivent chercher pour réaliser la cérémonie. Après que les parents aient rassemblé tous les éléments qui leur auraient été demandés, le prêtre leur donne rendez-vous sur un autre jour. Leur enfant aurait été déjà ramené de la brousse (en fait le prêtre sculpte dans le bois sélectionné une statuette représentant l’enfant décédé), après quelques prières ils peuvent rentrés chez eux avec leur enfant qui sera désormais considéré comme une vraie personne vivante. Les jumeaux après leurs renaissances sont lavés, nourris, vêtus (ils peuvent aussi être mariés avec d’autres jumelles du même type).
La puissance des jumeaux
Les jumeaux sont des divinités bienfaitrices et qui accordent la prospérité à ceux qui les vénèrent. Lorsqu’ils ne sont pas vénérés comme il se doit, l’on s’attire leur colère qui se manifeste souvent par d’importantes pertes financières ou un manque accru d’argent ou d’autres situations négatives. Pour gagner leur faveur, sur leur kpédo, on peut y mettre un mélange de farine et d’huile de palme dénommé Vêvê et le leur donner en offrande, les jumeaux apprécient également les biscuits, les bonbons et surtout les fruits, le Bokoun (le maïs bouilli), la banane et le haricot.
Les jumeaux, une réalité culturelle au-delà des obédiences religieuses
Une singularité marquante à Ouidah et dans tout le Bénin qui mérite d’être soulignée est que le culte ou respect voué aux jumeaux transcende l’appartenance à une religion révélée. Pratiquement une grande majorité des béninois reconnaissent cette force des jumeaux et s’adonnent volontiers aux cérémonies et rituels qui s’imposent pour les parents de jumeaux ou pour un jumeau dont le second va chercher du bois (décède). Ce que d’aucun appellerait du syncrétisme religieux apparaît ici comme un fait totalement normal et qui ne pose à priori aucun problème dans l’imaginaire collectif.
Les jumeaux dans l’art culinaire
Au Bénin, le mets caractéristique des jumeaux est le niébé (haricot) bouilli. Il est difficile d’obtenir des explications précises sur la raison de cette réalité mais toujours est -il que tout le monde sait que pour faire plaisir à un jumeau, on lui prépare du haricot qui est présent dans toutes les cérémonies des jumeaux.
Fruits- repas en double, certains animaux totems comme le singe, des interdits culinaires etc
Les jumeaux et code vestimentaire
Les jumeaux se reconnaissent généralement à leur habillement identique. Chaque tenue, chaque chaussure est achetée en double.
Les jumeaux et la maladie
Il est généralement constaté et témoigné par beaucoup que lorsqu’un jumeau est souffrant et on l’amène à l’hôpital, il faut appliquer les mêmes soins aux deux enfants. En cas de négligence, le second jumeau initialement bien portant développe la maladie et ses symptômes deviennent plus graves que le premier ce qui entraîne beaucoup de dépenses. Il est capital de retenir que lorsqu’un jumeau perd son second, il ne doit en aucun cas voir son corps sinon il le rejoint.
Témoignage sur les jumeaux
Bernardin Hervé ACCROMBESSI : « J’ai constaté que quand j’ai des situations difficiles dans ma vie et je vais faire la consultation chez les prêtres du FA, ils me disent souvent de faire des dons aux jumeaux, de prendre soin d’eux et de ne pas hésiter à les prier ainsi, j’aurais la paix, la santé et il sera difficile à mes ennemis d’avoir la victoire sur moi. Effectivement depuis au moins dix ans que les prêtres du FA me donnent ce conseil, je constate que chaque fois que je l’applique, les difficultés démunies ou tout au moins j’arrive à trouver des solutions avant que la situation ne devienne extrême. Je ne dirai pas que ma vie est totalement rose car personne n’a une vie tranquille sans aucun problème. Néanmoins j’ai fait plusieurs fois l’expérience que chaque fois que je fais des dons aux jumeaux, j’ai la quiétude et je sens une amélioration significative dans ma vie. C’est cela qui me conforte dans ma croyance que les jumeaux sont des divinités très puissantes ».
Gédéon KPASSENON : « Je traversais une situation très difficile qui me faisait courir partout et dans tous les sens. Après plusieurs consultations, il m’a ordonné en dernier ressort de faire cérémonie pour les jumeaux hoxo vivè. Il s’agissait de payer un certain nombre d’éléments comme la farine de maïs, l’huile rouge. Les prières se font par une prêtresse tôt le matin ou le soir. Lorsque j’ai fait cette cérémonie, j’ai eu un grand soulagement après cela et je puis vous certifier que le culte des jumeaux est très sérieux et efficace. Je vous invite à ne pas le négliger.
Renseigner le panégyrique clanique

I.6. Langue(s) utilisée(s) dans la pratique

Le Fongbé (généralement les prières se font dans la langue de la communauté)

I.7. Éléments matériels liés à la pratique

Patrimoine bâti

La vénération des jumeaux implique l’établissement d’un autel propre à chaque famille dénommé « Kpédo » et l’autel général des jumeaux de la ville au marché « HOXOHO » situé dans l’enceinte du marché Zobé.

Objets, outils, matériaux supports

Pour cette cérémonie on retrouve nécessairement :
-Des bouteilles de Gins simples et de Gins royales,
-Des boissons sucrées, des poissons fumés (Houédalé),
-De l’huile rouge,
-De la farine de maïs et ou des épis de maïs,
-Du haricot blanc et rouge (cuisiné et cru), le haricot est reconnu comme étant le met par excellence des jumeaux
-Des sucreries, du sucre, des fruits, des colas,
-Du « Ahowé (Garcinia kola) » encore appelé petit cola,
-Trois coqs et trois poules,
-Une natte faite à base de fibres (Kplakpla),
-Des tissus noir, blanc rouge et un tissu avec des motifs particuliers appelé « Klékounvô »,
-De petites jarres particulières dédiées à l’ensemble des jumeaux, aux enfants nés avant et après les jumeaux et aussi aux enfants nés par le siège.

II. APPRENTISSAGE ET TRANSMISSION DU PATRIMOINE

II.1. Modes d’apprentissage et de transmission

Les prêtres qui s’occupent des cérémonies de jumeaux « Hôxodjitô » sont désignés après consultation de l’oracle dans la famille du précédent prêtre car c’est héréditaire. Ainsi lorsque le nouveau « Hôxodjitô » est choisi ; les tantes et les anciens de la famille se chargent de son initiation en lui apprenant les différents rituels et prières relatifs à la cérémonie des jumeaux, ils l’accompagnent durant ses premières années d’exercices le temps qu’il maîtrise tous les rituels et gagne en autonomie.

II.2. Personnes/organisations impliquées dans la transmission

Les personnes impliquées dans la transmission sont les tangnis (tantes) et les anciens de la famille.

III. HISTORIQUE

III.1. Repères historiques

Selon la mythologie, la vénération des jumeaux est une pratique ancrée dans la tradition de certaines populations de l’Afrique de l’Ouest. Selon une vieille légende, à l’aube de la création, le créateur soumet un défi à l’ensemble des animaux, des plantes et autres entités de sa création. Il s’agit de parcourir un trajet dont la fin est marquée par un carrefour en tenant en équilibre une calebasse remplie d’eau dans chaque main et un tronc d’arbre sur la tête. Tous se déployèrent pour relever le défi mais lamentablement échouent. Seul Fâ, qui sera plus tard l’oracle, réussi. Au fur à mesure que ce dernier atteignait la fin du parcours il remarquait que l’eau contenue dans les calebasses se transformait en sang (embryon). Au terminus, le créateur « Dada Sègbo » lui dit de planter le tronc d’arbre et de mélanger le contenu des deux calebasses puis de fermer la première calebasse avec la seconde. Une fois cela fait, Fâ entendit quelques temps plus tard des voix provenant des calebasses et y découvrit un homme et une femme. Ainsi vient de naître l’humanité. Nous pouvons dire que l’existence du culte dédié aux jumeaux est donc aussi vieille que l’existence du monde. Particulièrement à Ouidah, la fête annuelle regroupant toute la communauté des jumeaux y est initiée depuis 1950 par l’Association Fraternelle des Jumeaux (AFJ) institué par les descendants d’afro brésiliens et regroupant les autres communautés culturelles ( voir les chodaton)

III.2. Évolution/adaptation/emprunts du patrimoine

Aussi loin que va la mémoire des hommes, la cérémonie des jumeaux est demeurée la même. Des fois, l’urbanisation pousse les prêtres « Hôxodjitô » à se rendre dans d’autres villes ou villages pour se procurer les feuilles nécessaires aux cérémonies.

IV. VIABILITÉ DU PATRIMOINE ET MESURES DE SAUVEGARDE

IV.1. Viabilité

Vitalité

Cette cérémonie des jumeaux est un marqueur culturel très vivace dans les communautés fon, xwéda, mahi, yoruba et Mina dans le centre et le sud du Bénin.

Menaces et risques

La cérémonie des jumeaux n’est pas menacée pour le moment car elle est très connue, reconnue et acceptée par la plupart des parents de jumeaux et des jumeaux dont le second n’est plus. Les croyances religieuses des religions révélées n’ont pas encore altérée l’attachement à cette pratique.
– Déperdition partielle des savoirs cultuels et rituels
– Impact des églises messianiques sur les pratiques
– L’urbanisation qui dérègle l’érection des autels en milieu rural
– Chaque année une messe est célébrée à la Basilique de Ouidah en l’honneur des jumeaux.

Menaces de disparition

RAS

Conflits d’usage

RAS

IV.2. Mise en valeur et mesure(s) de sauvegarde existante(s)

Modes de sauvegarde et de valorisation

RAS

Actions de valorisation à signaler

Pour mettre en valeur les jumeaux, la fête annuelle des jumeaux « Hoxo xwé » regroupant toute la communauté des jumeaux est organisée par l’Association Fraternelle des Jumeaux (AFJ) depuis 1950. Elle a lieu sur la propriété Chodaton à Agondji. La date du 8 septembre qui est la fête des Saints Come et Damien est retenue pour célébrer les jumeaux à Ouidah.
Cette fête devra être soutenue et amplifiée. Ensuite la peterie liée aux céremonies des jumeaux mérite d’être soutenue. Il semble qu’elle n’existe plus à Ouidah, qui est le berceau de cette fête. Les forêts sacrées de Xoxo sont menécées de disparition, il faut y remédier à travers des actions spécifiques.

Modes de reconnaissance publique

On reconnaît assez vite la cérémonie des jumeaux pendant leur demande d’aumône où l’expression ‘les jumeaux te demandent l’aumône’ est utilisée mais non seulement ceux qui font le marché sont en pagne de couleur blanche noué au niveau de la poitrine. Aussi un autel de jumeaux est facilement reconnaissable grâce aux petites jarres et à l’huile de palme qui n’y manque jamais poteries d’huile rouge et d’offrandes. 

IV.3. Mesures de sauvegarde envisagées

IV.4. Documentation à l’appui

Récits liés à la pratique et à la tradition

Inventaires réalisés liés à la pratique

Bibliographie sommaire

– Musée historique de Ouidah (1995) : Ouidah à travers ses fêtes et patrimoines familiaux, Les éditions du Flamboyant, 82 p.
Almeida (d’), Dossé, « Les jumeaux au Dahomey » in Notes africaines (N°48, Octobre 1950), pp. 120-121.
– Pison, Gilles, « Les jumeaux en Afrique au Sud du Sahara : fréquence, statut social et mortalité », Collection : Documents de travail° 11, 1987.
– Bastide, Roger, Le Candomblé de bahia (rite nago), Edition Mouton, 1958.
– QUENUM, Maximilien, Au pays des fons, La Rose, 1938.
– MAUPOIL, Bernard, la géomancie à l’ancienne côte d’esclaves, Réédition 1988.
– METRAUX, A., Vaudu Haïtien, 1956.
– SOUZA, de Rachida, Ouidah, la mémoire silencieuse, Edition Dagan, 2020.
– VERGER, Pierre F., Dieux d’Afrique, Revue noire, 1955
– VERGER, Pierre ; Flux et reflux de la traite des nègres entre le golfe du Bénin et Bahia de – – Todos Nos Santos du XVIIIe au XIXe siècle, Mouton, 1954

Filmographie sommaire

Les Jumeaux, retour à l’immortalité de Josannès MAWUNA. https://www.youtube.com/watch?v=EVVx4t8YdY4&t=19s
Films jumeaux 2019. https://www.youtube.com/watch?v=Wo1mYueEQH4

Sitographie sommaire

Culture of west Africa: https://www.culturesofwestafrica.com/fr/jumeaux/
Voyages Modestes: https://www.voyage-benin.com/divinite-des-jumeaux

 

V. PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS, GROUPES ET INDIVIDUS

V.1. Praticien(s) rencontré(s) et contributeur(s) de la fiche

Nom, Fonctions​, Coordonnées​

DOMINGO Pascaline, Prêtresse, 96 53 15 78
KOSSOUNANYETON Lissanon , Prêtre66 58 86 39

Fonctions

DOMINGO Pascaline, Prêtresse, 96 53 15 78
KOSSOUNANYETON Lissanon , Prêtre66 58 86 39

Coordonnées

DOMINGO Pascaline, Prêtresse, 96 53 15 78
KOSSOUNANYETON Lissanon , Prêtre66 58 86 39

V.2. Soutiens et consentements reçus

MÉTADONNÉES DE GESTION

Rédacteur(s) de la fiche

– ZINSOU Modeste
– Hervé ACCROMBESSI
– DJOTON Oluwachéoun Mireille
– TOSSOU Ryan, AGBLO Laurent,
– ADOSSOU Carmel Koffi Rodolphe.

Enquêteur(s) ou chercheur(s) associés ou membre(s) de l’éventuel comité scientifique instauré

QUENUM Carhel, Coordonnateur de l’enquête

Lieu(x) de l’enquête

Sogbadji, arrondissement 1, commune de Ouidah

Date/période de l’enquête

9 Août 2021

Date de remise de la fiche

Année d’inclusion à l’inventaire

N° de la fiche

FI_3

Identifiant ARKH