Le ADJO est un rythme musical sacré et interprété par les HWEDA ET WLA ici à Ouidah. C’est une danse et un rythme exclusivement exécuter pour les rituels de ses communautés.
Le ADJO est un rythme musical sacré et interprété par les HWEDA ET WLA ici à Ouidah. C’est une danse et un rythme exclusivement exécuter pour les rituels de ses communautés.
Toute les branches de la collectivité HWEDA et XWLA
Commune de Ouidah
Les rythmes musicaux comme le ADJO sont répandus un peu partout au Sud Bénin. Qu’il s’agisse d’une danse rituelle ou simplement folklorique, chaque culture en fonction des instruments musicaux qu’elle possèdent initie et interprète son propre rythme musical.
Le Adjo initié par les HWEDA et XWLA se joue principalement par leurs collectivités. En effet contrairement aux autres rythmes musicaux qui requièrent exclusivement les familles ou les groupes d’individus détenteurs qui les interprètent au cours d’une occasion spéciale ou après avoir effectué un certain nombre de cérémonies ou de rites préparatoires. Le Adjo peut être interprété par tous ceux qui désirent apprendre et à n’importe quelle occasion. Le tam-tam est principalement utilisé comme instrument de musique au cours du Adjo. On distingue deux tam-tams de taille moyenne appelés hounvi et deux autres de plus grande taille appelé houngan. La troupe peut être composée d’hommes et de femmes, ces derniers chantent et dansent sous le son des chants et des tam-tams rythmés et enjoués. Les danseurs sont vêtus de pagne noué à la hanche ou à la taille accompagné d’une serviette au cou.
C’est une danse peu aisée à pratiquer et qui demande une longue pratique avant de s’y habituer. Elle s’exécute avec les bras et les pieds par des mouvements synchronisés. Le rythme est très évolutif, tantôt rapide tantôt lent et il faut suivre le rythme pour ne pas perdre la cadence. Elle s’exécute généralement lors des cérémonies de sortie d’enfant des XWEDA ou des cérémonies d’obsèques.
Devant les concessions des collectivités HWEDA et XWLA
Les instruments musicaux qui compose le Adjo sont :
– deux tam-tams de taille moyenne appelé Kpézin et un plus petit appelé Hounvi
– deux tam-tams de plus grande taille appelé houngan
– des sièges appelés Djan
– gon assan , assogo( 2 cascalette)
Transmis de façon informelle de génération en génération, de père en fils.
Les anciens se chargent de la transmission informelle de ce savoir-faire
Le ADJO est un genre musical et une forme de danse apparu à Ouidah au XVIIIe. L’histoire raconte que le nom ADJOVI serait tiré de ce rythme musical. En effet au XIXe siècle, il fut organisé par le roi GHEZO un festival. Au cours du dit festival les groupes musicaux venus d’un peu partout devaient interpréter à tour de rôle pour la cour royale.
Chaque groupe passait puis vint le tour d’un groupe venu de Ouidah, le roi GHEZO fut tellement impressionné par leur rythme musical et leur prestation, qu’il se rapproche un peu plus du groupe et mis à esquisser des pas de danse puis s’exclama « Akankotoglonou adjo to wé vivi min » qui signifie « Akankotoglonou ton rythme musical est très intéressant ». C’est depuis lors que Akankoglonou fut surnommé Adjovi et toute sa descendance hérita de ce nom.
Rien n’a changé depuis lors, dans l’exécution des danses et des chants tout est resté comme le faisais autrefois les ancêtres. Néamoins il n’y a plus de festival de ADJO comme le faisait le roi GHEZO .
Ce savoir-faire est resté sacré et sauvegardé dans les collectivités HWEDA et XWLA
Cette danse est menacée de disparaître car de moins en moins pratiquée et les jeunes s’y intéressent très peu.
Nombre de joueur réduit
RAS
Solidarité des collectivités en elles. Créer une troupe de danse et former les jeunes.
Persistance de la cérémonie MINDOALISSA
Les détenteurs de ce patrimoine n’ont aucune association et ne font rien pour que ce patrimoine ait un mode de reconnaissance publique.
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Dournon Geneviève : 1981, Guide pour la collecte des muqiues et inatruments traditionnels, Editions UNESCO, Paris, 151 p
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ADJOVI-DAHOUI Adolphe, 66 56 59 04
ADJOVI-DAHOUI Adolphe, 66 56 59 04
ADJOVI-DAHOUI Adolphe, 66 56 59 04
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– ACCROMBESSI Hervé ( 97 56 45 38 ), Guide de tourisme
– DJOTON Oluwachéoun Mireille ( 69 65 80 19 / 60 59 42 90 ), Etudiante en Guidage Touristique
–TOSSOU Ryan ( 94-71-83-66 ), Etudiant en Guidage Touristique
– AGBLO Laurent ( 97-30-05-19 ), Etudiant en Guidage Touristique
– ADOSSOU Carmel Koffi Rodolphe ( 67 76 87 72 ), Stagiaire au Centre de Documentation et de Tourisme de Ouidah
– ZINSOU Modeste, Responsable de l’Office de Tourisme
– ACCROMBESSI Hervé, Guide de tourisme
– DJOTON Oluwachéoun Mireille , Etudiante en Guidage Touristique
–TOSSOU Ryan, Etudiant en Guidage Touristique
– AGBLO Laurent, Etudiant en Guidage Touristique
– ADOSSOU Carmel Koffi Rodolphe, Stagiaire au Centre de Documentation et de Tourisme de Ouidah

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